SognoMio SognoMio SognoMio SognoMio SognoMio SognoMio

SognoMio
SognoMio mark

Et Pourquoi pas ?

Et Pourquoi pas ?
C’est l’histoire d’une rencontre
C’est le mélange de deux générations
Et Pourquoi pas ?
C’est le partage d’une passion
D’une inspiration d’amateurs
Qui donnent corps et vie à leurs rêves
A l’unisson à l’univers
Cœurs et âmes confondus…
Et Pourquoi pas ?
C’est de la joie, de l’humour, de l’amitié, de l’amour
Et Pourquoi pas ?
C’est la magie d’un enthousiasme
Et Pourquoi pas ?
C’est là que l’histoire a commencé un jour
Comme un défi se fit jour
Et c’est ici que l’aventure
Prend les couleurs du
Voyage Sans nuage sans orage
Et Pourquoi pas ?

Macadam

1 - Macadam, le roi du ramdam
Frisson des Dames
T’es le roi du boulevard
La terreur des squares

2 - Macadam, le guide du loubard
Tombent les filles
T’es pas vraiment un Bogart
Au ciné d’la resquille

Refrain :
Macadam tu pleures la nuit,
Au coin des trottoirs
Macadam tu vis le soir
Ta vie dans ses folies
Macadam t’es l’espoir
De la nuit qui s’ennuie,
Macadam dors sans voir

3 - Macadam, l’idole de la gaudriole
Des femmes un peu frivoles
Séducteur de vamps aux cuisses molles
Echappées des années folles

4 - Macadam, empire du voyou
Couronne de misère
T’es l’mandrin des mémères
Sans jamais le sou

Refrain
Macadam tu pleures la nuit
Au coin des trottoirs
Macadam tu vis le soir
Ta vie dans ses folies
Macadam t’es l’espoir
De la nuit qui s’ennuie
Macadam dors sans voir

5 - Macadam, rouleur d’mécanique
Fumeur de cigare
T’as plus l’allure athlétique
T’es qu’un faiseur de brouillard

Refrain :

Macadam tu pleures la nuit
Au coin des trottoirs
Macadam tu vis le soir
Ta vie dans ses folies
Macadam, t’es l’espoir
Des amours détruits,
Macadam, dors, sans voir

Comedien

I. Comédien

Enlève ton masque

Et toutes tes frasques

Et deviens humain

Comédien

T’as un autre visage

Sans ton maquillage

Mais c’est le tien

Comédien

Sors de ton rôle

Et deviens plus drôle

Jusqu'à demain

R1. A force de danger

Et de te transformer

D’une scène à l’autre

Tu ne sais plus ton nom

Ni même ton prénom

Tu es un autre

A travers tous tes rôles

Tu t’es bâti un personnage

Qui n’a même plus d’âge

Et qui n’est plus le tien

(Reprise R1)A force de danger

Et de te transformer

D’une scène à l’autre

Tu ne sais plus ton nom

Ni même ton prénom

Tu es un autre

A travers tous tes rôles

Tu t’es bâti un personnage

Qui n’a même plus d’âge

Et qui n’est plus le tien

II. Comédien

En face d’une glace

Connais-tu ta face

En vérité

Comédien

Tu en parais étrange

Sous les traits d’un ange

Ou d’un macchabée

Comédien

Sors de ton rôle

Et deviens plus drôle

Jusqu'à demain

R2. A force de muer

Et de t’envoler

D’une ville à l’autre

Tu n’aimes plus ta rue

Ni même ta famille

Tu vis à travers d’autres

A travers tous tes rôles

Tu t’es bâti un personnage

Qui n’a même plus d’âge

Et qui n’es plus…

De rien a rien

1 - L’amour au corps à corps se plie
Comme une feuille morte sans saison
Sans raison l’essence des nuits
Porte le parfum des femmes sans nom

2 - La mer, le vague à l’âme, sort de son lit
Tous les chagrins à marée basse
Et sur le sable chaud le vent écrit
Des pages bleues que le temps froisse

Refrain :
Crève d’ennui dans des draps bien propres
Dors sans sommeil tes jours éteints
Garde un seul billet dans ton coffre
L’aller retour de rien à rien

3 - Trente sept degrés à l’ombre de soi-même
Prendre son pied et puis mourir
Sans se soucier de ses problèmes
C’est le plaisir des étés sans désirs

4 - Les filles sans cœur de là bas
Les câlins de minuit sans parasol
Voilà ce que demain sera :
La nostalgie des temps qui dégringolent

Refrain :
Crève d’ennui dans des draps bien propres
Dors sans sommeil tes jours éteints
Garde un seul billet dans ton coffre
L’aller retour de rien à rien

Tristezza

Quella storia, mi è successa tanto tempo fa.

Come il sole nel mezzo della pioggia.

Felice di vivere e tutto cantava intorno a me.

Sei arrivata, ci siamo amati come mai, poi un giorno sei partita, penso a te, mi dicevi addio.

Sei passata, e mi hai lasciato, dietro di te, come una magia silenziosa ritroverò la tua immagine nella musica e nelle poesie, è strano, sai, a volte ti vedo ti sento eppure sei lontana.

Tu hai la tua vita, ed io la mia.

Ma a volte il mio pensiero fugge verso di te. E si fermerà a guardarti un po' per poi ritornare nel mio universo.

Meravigliosa anche se è breve storia, è entrata nel mio cuore, sembra quasi amore.

Per questo non ti scorderò mai, l'unica, più speciale di ogni altra

Quando sei partita, sono andato sulla spiaggia, mi sono fermato e ha iniziato a piovere sul mare, io lo fissavo e pensavo che fosse giusto che la natura, accompagnasse la mia, tristezza.

La foule

Refrain

Et la foule

Froide

Marche au pas

Et la foule

Immense

Ne me voit pas

Et la foule

Avance

Et la foule

Passe

Et me fait peur

Et la foule

Forte

Me laisse là

Dans la foule

Seul

Tout seul

I. Abandonné dans cette ville

Abandonné parmi la foule

J’avance seul d’un pas tranquille

Et le bruit des autres me saoule

II. Je ne suis rien sur cette terre

Je ne suis qu’un parmi les autres

Une goutte d’eau dans la mer

Un grain de sable parmi tant d’autres

III. Abandonné sur le trottoir

Abandonné parmi les gens

Je me regarde dans le miroir

De la ville aux néons brillants

IV. Je ne suis qu’un dans cette ville

Une opinion et un regard

Qui laisse les autres biens tranquilles

Personne ne m’a vu ce soir

V. Abandonné dans cette nuit

Abandonné dans la tourmente

J’aimerais partir loin de ces cris

Loin de ces gens qui m’épouvantent

VI. Je ne suis qu’un être qui court

Perdu dans cette ville immense

Qui palpite comme un cœur trop lourd

Et qui m’impose sa cadence

VII. Abandonné seul avec moi

Abandonné seul dans le froid

J’essaye de me parler tout bas

Comme si la foule n’existait pas

VIII. Je ne suis qu’un mais j’imagine

Que dans ma tête on est deux

Et je me vois dans la vitrine

C’est mon sosie qui rit un peu

Un bar de nuit

1 - Un bar de nuit, aux lumières rabougries
Un vieux plancher usé et mal blanchi
Une fille accoudée au bar
Elle sirote un verre de marc

2 - Un bar de nuit avec un style ringard
Dans un coin tout au fond, deux saoulards
Une fille boit pour oublier
Elle a l’air un peu paumée.

3 - Un bar de nuit embrumé de cigare
Un barman déjà un peu noir
Une fille pleure ce soir
Elle a l’air un peu hagard

4 - Un bar de nuit pour abris- de zonés
Des tables et vieilles chaises empaillées
Une fille noie ses rêves
Elle attend que le jour se lève

5 - Un bar de nuit pour finir la soirée
Un juke box, ternis par les années
Une fille s’enfuit dans la nuit
Elle est partie, c’est fini

6 - Un bar de nuit pour oublier l’cauchemar
Un peu d’brouillard, j’ai trop fumé
J’ai revu plus tard, la fille du bar
Elle m’a r’gardé, souri, s’en est allée

Les poetes

1 - On n’est pas d’un pays mais on est de la Terre,
Et tous nos mots sont faits de rimes et puis de vers,
Le ciel est pour nous tous le début de beaux rêves,
Dont on parle toujours sans jamais une trêve

2 - La misère on en parle avec des mots étranges,
Et souvent notre style au fil des années change
On voit tout autrement que tous les autres gens
Et c’est pour ça qu’on ne nous comprend pas souvent

Nous les Poètes

3 - On n’a pas d’équilibre dans les normes et les lois
C’est pour ça que souvent on s’étale tout en bas
Quand la peur du néant nous rapproche du trou
Tout le monde nous regarde et nous traite de fous

4 - On critique beaucoup sans comprendre ce qu’on dit,
Mais quand on gène un peu on devient interdits,
On ne nous entend plus on nous porte disparu
Et tout le monde croit qu’ils ne nous verrons plus

Nous les Poètes

5 - Mais à travers le temps nos écrits resteront,
On fera quelquefois de nous des religions,
Et jamais sur la Terre il ne sera trop tard,
Pour qu’on puisse un jour faire basculer l’histoire

6 - On n’est pas d’un pays mais on est de la Terre
Et tous nos mots sont faits de rimes et puis de vers
Le ciel est pour nous tous le début de beaux rêves
Dont on parle toujours sans jamais une trève

Nous les Poètes

La nuit

1 - J’avance seul le long des rues,
Pas un passant et pas un bruit,
Des néons éclairent l’avenue
Car elle est là ma compagnie,
Ma compagne, mon amie,
La nuit

2 - Elle s’est installée vers huit heures,
Tout doucement et sans un bruit,
A pas de loup, comme un voleur,
Elle a chassé le jour, la vie,
Ma compagne, mon amie,
La nuit

3-Elle a amené ses étoiles,
Cachées par quelques nuages,
Et elle a tissé sa toile,
Sur les villes comme les villages,
Ma compagne, mon amie,
La nuit

Refrain

C’est elle qui apporte,
Tous les soirs des bagarres,
Dans quelques petits bars,
Et fait fermer les portes,
La nuit.
C’est elle qui propose
Aux musiciens du soir,
Quelques notes de guitare
Enveloppées de roses.
La nuit
Ma compagne, mon amieLa nuit
Confidente qui sourit,
La nuit

4 - J’avance seul le long des rues,
Pas un passant et pas un bruit,
Je suis le roi de l’avenue
Toutes les vitrines le crient
Ainsi que mon amie
La nuit

5- Elle m’offre des milliers d’étoiles
Et je crois pouvoir les saisir
Soudain un nuage les voile
Car elles ne peuvent m’appartenir
Elles sont à mon amie
La nuit

Refrain

C’est elle qui apporte
Des heures de liberté
Après chaque journée
En nous ouvrant sa porte
La nuit

C’est elle qui propose
Aux écrivains paumés
Des chapitres ornés
De mots pareils aux roses
La nuit
Ma compagne, mon amie
Confidente qui sourit,
La nuit

6- Elle m’offre des bouquets d’espoir
Des projets, des milliers d’idée
Lorsqu’ elle colorie tout de noir
Couleur du soir et de la nuit
Ma compagne, mon amie
La nuit

7- Je rentre avant qu’elle ne se couche
Chaque matin, je le sais
Elle reviendra le soir
Et j’attends son baiser
Ma compagne, mon amie
La nuit

Fonds de tiroir

J’ai rangé au fond de ma mémoire

Des souvenirs pleins de déboires,

D’une femme que j’ai aimée

Il y a longtemps déjà, c’était en été

J’ai rangé au fond de ma mémoire

Tout au fond dans un tiroir

Une image surgie de mon passé

Elle était belle avec ses cheveux blonds bouclés

J’ai rangé au fond de ma mémoire

Une histoire bordée de noir

D’une ombre que j’ai pleurée

Elle m’a souri, puis au matin s’en est allée

J’ai rangé au fond de ma mémoire

Un rêve d’hier sans gloire

D’un regard triste éploré

Elle était parisienne belle à se faire damner

J’ai rangé au fond de ma mémoire,

Une vieille photo un peu jaunie

D’ la poussière d’un peu d’ ma vie

Elle était d’ celles qui s’en vont sans au revoir

J’ai rangé au fond de ma mémoire

Un adieu gonflé de chagrin

D’amis séparés par le destin

« Elle est morte malade et épuisée

Un matin de printemps

Quelques années après

Comme missionnaire en Afrique noire ».

L'orphelin

I.Il était né

Un jour d’automne

Un jour pas gai

Sans plus personne,

Abandonné à la naissance

Et condamné à la souffrance,

Il avait vu

Le temps passé

Et n’avait pu

S’habituer

A cette absence

De famille

A cette errance

Toute sa vie

Il voulait voir

Son père et sa mère

Et puis savoir

Et puis savoir

Il leur écrit

Un jour d’automne

Un jour si gris

À ces personnes

II. Mais ce message

A ses parents

Ce quelques pages

De l’enfant

Ne quittèrent pas

Le vieux tiroir

L’orphelinat

Ni sa mémoire

Mais il voulait savoir son nom

Mais il cherchait son vrai prénom

Et dans ce coin

De Normandie

Dans ce recoin

Cette autre vie

Il espérait

Qu’un jour peut-être

Il les verrait

Il les verrait

Et il relut

Un jour d’automne

Ces quelques mots

« A plus personne »

R. « Mes chers parents

Que je n’ai pas connus

J’aimerais tant vous voir un jour

Savoir pourquoi

Je ne vous connais pas

Et vous parler, vous parler de moi

Où êtes-vous en ce moment ?

Êtes-vous morts ou vivants ?

Qu’avez-vous fait de moi ?

Pourquoi suis-je resté là ?

Non je ne vous en veux pas

J’aimerais seulement savoir pourquoi

Savoir pourquoi

Je ne vous connais pas

Et vous parler, vous parler de moi »

III. Puis il apprit

A travailler

Dans ce pays

Abandonné,

Il oubliait

Avec le temps,

Ce qu’il était

Depuis longtemps

Mais certains soins

Des jours d’automne

Où il fait noir

Sans plus personne

Où il fait gris

Dans sa mémoire

Et où il pleut

Du désespoir

Il repensait

À son enfance

Et à ces gens

À ses parents

Il leur parlait

Comme à dix ans

Il leur disait

Tout comme avant

Fermer les yeux

Fermer les yeux / Fermer les yeux
Rien qu’un instant, / Puis les ouvrir,
Fermer les yeux, / Ouvrir les yeux,
Sur le présent, / Et en souffrir,
Pour essayer de s’échapper, / Regarder la réalité
De ne pas voir la vie changer, / Et sans pouvoir s’en échapper

Se voir
Dans un miroir
Face à la glace
Sa face
Et constater le temps qui passe
Et les souvenirs qui s’effacent
Ne sont plus que de vagues ombres
A chaque fois plus ou moins sombres

Fermer les yeux, / Fermer les yeux,
Pendant longtemps, / Puis les ouvrir,
Fermer les yeux, / Ouvrir les yeux
Contre le temps, / Et en mourir
De peur de voir les jours passer / De peur de voir la vérité
Et sans pouvoir les arrêter, / Et sans avoir les yeux bandés

Se voir
Dans un miroir
Face à la glace
Sa face
Avec les rides et les années
Le temps et les amours passés
Ne plus en retrouver les noms
Ni les visages, ni les passions

Fermer les yeux / Fermer les yeux
Pour quelque temps / Puis les ouvrir,
Fermer les yeux / Ouvrir les yeux
Contre le vent / Et en souffrir
Du temps et des années qui passent / Se sentir tout à coup rouillé
Et des souvenirs qui s’effacent / Et ne plus pouvoir en parler

Se voir
Dans un miroir
Face à la glace
Sa face
Se rendre compte qu’on a changé
Et essayer de le cacher
Comme une tare mais c’est normal
La fuite du temps est bien banale
Il faut se dire que certaines choses,
Mis à part les fleurs et les roses,
Sont bien plus belles au cours du temps,
Sont bien plus belles en vieillissant

Salut l'artiste

I. Il est seul dans sa loge

Pas une fleur ni bouquet

Il est seul dans sa loge

C’est fini à jamais

Le rideau est tombé

Et il a salué

Le public est parti

Lui il vient de quitter

En un geste toute sa vie

II. Et il pleure dans sa loge

Il est seul sans ami

Et il pleure dans sa loge

Sa carrière est finie

Le rideau est tombé

Sur la scène, son passé

Mais pendant toute sa vie

Il avait espéré

Qu’on allait l’appeler génie

Qu’il allait conquérir Paris

R. C’était sa dernière pièce

C’était son dernier rôle

C’est fini la jeunesse

Ce n’est pas vraiment drôle,

Il a gâché sa vie

Pour être un artiste,

Maintenant c’est fini

Il n’est plus qu’un homme triste

Un acteur sans contrat

Un acteur sans talent

Qui n’a eu comme travail

Que des drôles de figurants

III. Dans son dernier théâtre

Il reste seul ici

Dans son dernier théâtre

Tous les autres sont partis

Il ne verra plus

Jamais ce trou noir

Qu’il avait tant craint

Quand il avait l’espoir

De devenir quelqu’un

IV. De son costume noir

Il est encore vêtu

Mais les voix se sont tues

Il n’y a plus d’espoir

R. C’était son dernier jour

Son ultime rôle

La rue c’est fini

Ce n’est pas vraiment drôle

Mais demain dans l’ journal

On parlera de lui

Plus que jamais

Pas en mal, non !

Mais sa vie c’est fini

Et il prend son vieux flingue

Il apprécie face à lui

Il a réussi sa sortie